L’UA et l’ONU travaillent à réduire la pauvreté et la faim en Afrique

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Victoria Falls (© 2020 Afriquinfos)- En marge de la sixième session du Forum régional africain pour le développement durable (ARFSD 2020), s’est tenue une session spéciale du Mécanisme de coordination régionale pour l’Afrique (MCR-Afrique). A cette occasion et lors de son allocution de circonstance, a Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina Mohammed, s’est appesantie sur le partenariat entre l’Union Africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unions (ONU).  

A en croire Mme Amina Mohammed, l’Afrique ne va pas au rythme qu’il faut pour réduire les la pauvreté et les inégalités. La Secrétaire Général adjointe de l’ONU explique qu’entre 2015 et 2018 la prévalence de la faim est passée sur le continent de 18,3 % à 19,9 % soit environ 40 millions d’Africains, majoritairement des femmes et des enfants qui ont souffert de la faim. L’instabilité dans certaines régions et le changement climatique sont en parties responsables de ce recul. Elle ajoute que bien que des progrès aient été faits ces dernières années « dans les domaines de l’éducation, de la santé et d’autres résultats sociaux, le continent n’est pas sur la voie d’atteindre les ODD d’ici 2030 et les principaux objectifs de l’Agenda 2063 ».

La SGA des Nations Unies croit pourtant que le renforcement du partenariat entre l’ONU et l’UA devrait contribuer un tant soit peu à renverser la tendance.  Nous devons «continuer à renforcer leur partenariat et à travailler dur pour créer des emplois décents pour les jeunes et garantir l’égalité des sexes, car ce sont là quelques-uns des défis qui mettent en péril les efforts du continent pour tirer parti du dividende démocratique », a-t-elle déclarée avant d’ajouter que « Nous devons soutenir les gouvernements et faire en sorte que leurs plans nationaux de développement et cadres de financement plus larges correspondent à l’ampleur des changements nécessaires pour réaliser les ODD d’ici 2030 ». C’est à cela que servira la Décennie d’action qui sera l’occasion de lancer une nouvelle vague d’efforts de mise en œuvre qui produiront des résultats escomptés pour les personnes et la planète, a-t-elle conclu.

C’est également l’avis du Vice-président de la Commission de l’Union africaine, l’Ambassadeur Thomas Quartey Kwesi, Ce dernier indique qu’en se référant à l’Agenda 2063 de l’UA et au Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU qui se rejoignent sur de nombreux points, «  l’énergie que les jeunes africains dégagent doivent être utilement canalisées par l’éducation, la science et la technologie, la santé et l’emploi, loin des conflits pour assurer le développement durable sur le continent ».

- Advertisement -

Boniface T.