Doha (© 2020 Afriquinfos)- Après avoir menacé de boycotter la finale de la Super Coupe de la CAF si elle était maintenue à Doha, le Zamalek du Caire sera finalement de la partie. Le Club égyptien qui évoquait la brouille diplomatique entre le pays du Golfe et certains pays arabes dont l’Egypte, menés par l’Arabie Saoudite, est revenu sur sa décision et sera à Doha le 14 février face à l’Espérance de Tunis.
Le Zamalek, vainqueur de la Coupe de la CAF et l’Espérance de Tunis, vainqueur de la Champions League africaine, seront bien face-à-face le 14 février prochain à Doha pour la finale de la Supercoupe de la CAF. La rencontre suite au boycott annoncé par les dirigeants du club cairote a bien failli ne pas se tenir. C’est en novembre 2019 que le Président du Zamalek, Mortadha Mansour est monté au créneau pour fustiger le choix de la capitale qatarie pour abriter ladite finale. Il avait alors annoncé que son club ne ferait pas le déplacement.
Pour ce dernier cette décision a été prise car les conditions de sécurité n’étaient pas garanties pour son club alors même que les relations diplomatiques sont tendues entre Le Caire et Doha. La petite monarchie du Golfe fait en effet l’objet d’un isolement par son grand voisin, l’Arabie Saoudite qui a emmené dans son sillage ses alliés dont l’Egypte.
Depuis de l’eau a coulé sous les ponts puisque récemment, l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis et Bahreïn se sont rendus au Qatar pour la 24ème édition de la Coupe biannuelle du golfe arabe. De plus, la Confédération Africaine de Football (CAF) a brandi la menace des sanctions. Si le Zamalek n’effectuait pas le déplacement du Qatar, le club égyptien serait suspendu de toutes les compétitions africaines pour les trois prochaines années et être passible d’une forte amende.
C’est donc décidé, le Zamalek sera bien à Doha mais sans son président, Mortadha Mansour qui selon les indiscrétions ne fera pas le déplacement.
Boniface T.
