Mise en œuvre de la ZLECA en 2021: L’Algérie exige une traçabilité des biens et marchandises

Afriquinfos Editeur
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Pandémie de coronavirus en Afrique

 Alger (© 2020 Afriquinfos)- Dans un communiqué, l’Algérie a exprimé son exigence de voir vérifier la traçabilité des biens et marchandises qui circuleront dans la nouvelle zone de libre-échange africaine (ZLECA) à partir du 1er janvier 2021. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, auteur de la note, tient à ce que l’origine des biens et marchandises qui seront en circulation au sein de la ZLECA ne soit qu’africaine. Il exige aussi que les produits et marchandises commercialisés dans l’espace intégré africain de libre échange atteignent un taux d’intégration de 50%. 

«Après ratification de l’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et des protocoles y afférents, conformément à l’orientation stratégique de notre politique étrangère, le Président de la République a donné des orientations aux ministres concernés, sous la supervision du Premier ministre, à l’effet de tirer avantage des expériences de libre échange qu’a connues l’Algérie avec les autres ensembles régionaux», lit-on dans le communiqué rendu public par la Présidence algérienne. Le président Tebboune exige également que les produits et marchandises commercialisés dans l’espace intégré africain de libre échange atteignent un taux d’intégration de 50% afin d’éviter une infiltration de ces produits par «(au détriment de la production locale) des produits fabriqués en dehors du continent africain». 

La mise en œuvre de la ZLECA pourrait accroître le revenu de la région africaine de 7%. Elle permettra en outre d’accélérer l’augmentation de la rémunération des femmes et de sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035, projette la Banque mondiale. 

La mise en œuvre de la ZLECA a été ralentie par la crise de la Covid-19. Elle devra être accélérée dès 2021 selon l’Union Africaine. 

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