Tripoli (© 2019 Afriquinfos)-Inquiète des conséquences néfastes de la crise libyenne en région sahélienne, la France essaie de se positionner en médiateur.
Pour ce faire, le président français Emmanuel Macron et le président Egyptien Abdel Fattah al-Sissi qui de son côté se sent également concernée par cette crise en raison de sa longue frontière avec la Libye, se sont entretenus ce dimanche sur le sujet.
Lors de leurs échanges, les deux chefs d’Etat sont parvenus à une décision, notamment celle de soutenir un cessez-le-feu «à brève échéance» entre les parties prenantes du conflit, a indiqué une note de l’Elysée. MM. Macron et Abdel Fattah al-Sissi ont discuté de la Libye «avec pour objectif de soutenir le plan des Nations unies en vue d’un cessez-le-feu à brève échéance et d’une reprise du dialogue entre le premier ministre (Fayez al-) Sarraj et le maréchal (Khalifa) Haftar, sur la base de l’accord d’Abou Dhabi», selon la présidence française.
En prélude à cette rencontre avec le président algérien, M. Macron a eu récemment des échanges à propos de ce dossier avec le prince héritier d’Abou Dhabi Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, appelé MBZ, et l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, a souligné la note de l’Elysée.
Lundi dernier, l’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a exhorté les belligérants à faire une trêve et s’est inquiété de l’escalade des combats entre les forces loyales au gouvernement de Tripoli, soutenu par l’ONU, et celles du maréchal Haftar, l’homme fort de l’Est, qui a lancé une offensive le 4 avril pour conquérir la capitale libyenne.
Vignikpo Akpéné