La CAHB renvoie dos-à-dos le Maroc et l’Algérie autour de l’organisation d’une compétition

Afriquinfos Editeur
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Laâyoune (© 2022 Afriquinfos)- La CAHB (Confédération Africaine de Handball) n’a pas fait dans la demi-mesure. En raison des tensions diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie, l’instance faitière du handball sur le continent a décidé purement et simplement de leur retirer l’organisation des Coupes d’Afrique des Nations masculines de 2022 et de 2024.

 Il était écrit que le Maroc n’abriterait pas la CAN Masculine 2022 de Handball. Initialement prévue du 13 au 23 janvier, elle avait déjà été reportée à deux reprises, et reprogrammée du 11 au 22 juillet 2022. Aux dernières nouvelles, la compétition ne se tiendra plus dans le royaume chérifien. Une décision de la Confédération Africaine de Handball qui dans le même temps, a retiré aussi l’organisation de l’édition 2024 de la CAN masculine de Handball à l’Algérie.

Les tensions diplomatiques entre les deux pays au sujet du Sahara occidental sont la raison de cette double sanction de la CAHB. «Les divergences extra-sportives ont profondément entaché les relations entre la Fédération royale marocaine de handball et la Fédération algérienne de handball. Malgré les efforts déployés pour éviter le boycott, le Conseil de la CAHB note avec un profond regret que des divergences persistent encore et sont de nature à perturber le bon déroulement de ces événements», peut-on lire dans le communiqué de l’instance continentale.

En septembre dernier, l’Algérie avait officiellement annoncé qu’elle boycotterait la CAN 2022 au Maroc car une partie des rencontres devait se jouer dans la ville de Laâyoune, située au Sahara occidental. Les autorités algériennes ont été de tout temps, des soutiens du Front Polisario qui réclame une indépendance totale tandis que Rabat parle d’une autonomie sous son contrôle.

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Conséquence, deux compétitions continentales majeures, car respectivement qualificatives pour la Coupe du Monde 2013 en Pologne et les JO 2024 à Paris, cherchent désormais preneurs.

Boniface T.