Transmission du VIH de la mère à l’enfant : L’OMS félicite les Premières Dames africaines pour leur rôle dans la lutte du fléau

Afriquinfos
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Abidjan  (© Afriquinfos 2017)-Le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique a salué le 6 décembre dernier, le rôle des Premières Dames africaines dans la lutte contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant, à l’occasion de la conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique, qui se tient à Abidjan, en Côte d’Ivoire du 4 au 9 décembre courant.

Les first ladies du continent ont été félicitées pour leur rôle contre la propagation du sida en Afrique et surtout dans la lutte contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant : «  Nos distinguées Premières Dames travaillent à la fois au niveau des politiques et des prestataires de services, et elles sont essentielles pour mener des initiatives qui peuvent renforcer la lutte contre le VIH. En tant que mères, parents et éducateurs, leurs efforts collectifs ont grandement contribué à la lutte contre le VIH et nous constatons un soutien politique sans précédent », a déclaré le Dr Moeti.

La réunion de haut niveau de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDA), dirigée par Madame Dominique Ouattara, qui a eu lieu à Abidjan, lors de ce sommet, a permis aux Premières Dames africaines de passer en revue les progrès accomplis en Afrique pour mettre fin à l’épidémie de sida, en particulier chez les enfants, les adolescents et les femmes, et sur l’engagement communautaire accru en faveur de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Mme Moeti a en outre indiqué que la tendance des infections à VIH chez les adolescents est toujours à la hausse. Elle a déclaré que 73 % de ces jeunes vivent en Afrique subsaharienne, la majorité d’entre eux étant des jeunes femmes, ce qui rend le rôle des Premières Dames africaines encore plus important.

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Selon l’OMS, l’engagement des Premières Dames dans la lutte contre le VIH en Afrique a été crucial, en particulier dans les pays où l’épidémie a frappé le plus durement. « Grâce aux campagnes d’éducation, à la réforme des politiques et aux activités de sensibilisation, les Premières Dames ont eu un impact profond sur la vie des enfants, des adolescents, des femmes et des familles touchés par le VIH », déclare l’OMS.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a fait allusion aux facteurs socio-économiques actuels tels que la migration, tels que le changement climatique, le terrorisme, les progrès technologiques et la réduction de l’aide au développement, comme autant de questions à prendre en compte dans l’évaluation des approches combinées de la lutte contre le VIH et le sida.

I.N