La rencontre initiée par le ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale en collaboration avec les Fonds des Nations Unies pour l'Espérance permettra d'identifier et de comprendre les barrières à l'origine du faible taux d'enregistrement des naissances et le fonctionnement du système de l'état civil.
Il s'agit également de partager avec les délégués les résultats de l'analyse et les drafts de la stratégie et du plan d'action national budgétaire. Ces assises par ailleurs serviront de cadre d'examen des drafts des documents techniques en vue d'y apporter des améliorations et de les valider.
Ce rapport d'analyse de 83 pages fait mention des faiblesses du cadre juridique, d'une mauvaise appropriation et applications des textes et d'une insuffisance de sensibilisation des populations sur la nécessité de déclaration des naissances à l'état civil.
Il évoque également l'absence de personnel qualifié au niveau des structures concernées par l'état civil, l'insuffisance des intrants et des centres d'enregistrement ainsi que leur éloignement des différentes localités.
Ce document fait allusion par ailleurs au larcisme dans le contrôle des services d'état civil et l'absence de collaboration entre les organismes chargés de l'enregistrement et des structures en charge des statistiques.
Ce support d'information contient aussi des recommandations relatives à l'amélioration du cadre légal, au renforcement des activités de plaidoyer envers les pouvoirs publics et à la création de nouveaux centres d'état civil.
Elles concernent également la mise en place des bureaux de l'état civil dans les formations sanitaires, et la revue à la hausse de leurs capacités logistiques.
L'acte de naissance confère à un enfant une identité et une existence légale. Il le protège contre la traite, l'exploitation et les mariages précoces. Ce premier document de l'égo permet de traiter avec égard les enfants en conflit avec la loi dans les centres de détention.