Les formations politiques parlementaires et extra- parlementaires sont attendes dans cette démarche qui a débuté déjà avec trois partis de l'opposition: le Comité d'action pour le renouveau (CAR) , la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) et la Convergence patriotique panafricaine (CPP).
"Les discussions ont porté essentiellement sur les sujets qui sont au coeur de la vie politique notamment la formation d'un nouveau gouvernement et les moyens d'assurer un processus consensuel et apaisé pour les prochaines élections législatives et locales", précise le communiqué de la Présidence de la République.
"Les échanges se sont déroulés dans une ambiance empreinte de franchise, de sérénité et d'écoute mutuel", ajoute le communiqué.
Pour le moment, les trois formations politiques ont convenu avec le Président togolais de la "nécessité de poursuivre les échanges de vues afin de parvenir à une approche concertée" pour la gestion des défis auxquels le Togo est confronté.
L'Alliance national pour le changement (ANC-opposition) " également attendue pour ces consultations a, pour l'instant, décliné l'invitation qui lui a été adressée", dit le communiqué.
L'ANC est membre du Collectif sauvons le Togo (CST), un regroupement de partis politiques et des organisations de la société civile, qui a récemment rejeté la possibilité pour ses composantes d'entrer dans un quelconque nouveau gouvernement.
Le CST avait appelé les 12, 13 et 14 juin derniers à des marches suivi de sit-in qui avaient mobilisé des milliers de personnes dans les rues Lomé.
Il réclame notamment de meilleures conditions de préparations des élections législatives prévues avant fin 2012, la fin de l' impunité et le retour à la Constitution de 1992 qu'il juge convenable pour le pays.
Depuis mercredi le Premier ministre Gilbert Houngbo et son gouvernement sont chargés "d'expédier les affaires courantes", après leur démission acceptée par le chef de l'Etat Faure Gnassingbé.