Le président de la Coordination Régionale de Niamey du «Moden FA Lumana Africa», Soumana Sanda, et ses six autres co-accusés étaient poursuivis pour avoir organisé une «manifestation armée et non armée» lors du retour d’exil du président du parti, Hama Amadou, en novembre dernier.
Le juge du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey les a condamnés à un an de prison dont 10 mois fermes et 2 mois avec sursis. Comme ils ont déjà passé plus de 8 mois derrière les barreaux, ils devraient être libres d’ici le 14 août.
Soumana Sanda et ses camarades dont le crime a été de préparer l’accueil de leur leader Hama Amadou qui revenait au pays après un exil forcé après que son parti le «Moden FA Lumana Africa» l’ait investi candidat à la Présidentielle de février dernier, seront donc gardés en prison encore pour quelques semaines, à la grande déception des militants, sympathisants et des membres leurs familles convaincus qu’ils restent et demeurent des prisonniers politiques du régime d’Issoufou Mahamadou.
Ce délibéré est loin de satisfaire leur Conseil d’avocats qui s’attendait à leur relaxe pure et simple. Il s’agit là d’un procès politique, a fustigé Maître Barry Bibata Niandou, un des membres de ce Conseil; mais qu’à cela ne tienne, en tant que légaliste et ayant foi en la justice nigérienne, ils se plieront à cette décision de justice, a-t-elle martelé.
INNOCENTE NICE
