Bamako (© 2022 Afriquinfos)- L’Union Africaine (UA) veut recoller les morceaux entre la CEDEAO et le Mali. Une délégation conduite par Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Organisation continentale, s’est rendue en début de semaine à Accra puis à Bamako, où elle a respectivement échangé avec Nana Akufo-Addo et les dirigeants de la transition malienne. Il s’agit d’écouter les différentes parties et de relancer le dialogue.
Le dialogue est rompu depuis le 9 janvier dernier entre la CEDEAO et Bamako suite aux lourdes sanctions prises par l’encontre du pays par l’organisation régionale. Au cœur de leur discorde, la durée de la transition de 5 ans puis de 4 ans proposée par les autorités maliennes.
Aussi Moussa Mahamat veut renouer mes échanges entre les deux parties. Il s’est à cet effet d’abord rendu lundi dernier à Accra où il a eu un entretien avec le Président ghanéen, président en exercice de la CEDEAO. Ensuite direction Bamako où des échanges ont eu lieu avec le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, le Premier ministre Choguel Maïga et le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Si rien ou presque n’a filtré de ces discussions, on sait que la délégation de l’UA «est simplement venu écouter, comprendre comment relancer le dialogue» et a également plaidé pour «une approche consensuelle qui puisse préserver les intérêts fondamentaux» du Mali, «conformément aux textes qui régissent » la Cédéao et l’Union africaine.
Avant celle de l’UA, une première offre de médiation avait été proposée par l’Algérie. Elle était accompagnée d’un calendrier de 16 mois pour organiser des élections.
S.B.
