L'Essor
Pour retrouver les objets volés lors des événements des 21 et 22 mars, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat a mis sur pied une cellule de sécurité qui a lancé une opération de récupération . Celle-ci a déjà retrouvé et restitué à leurs propriétaires plus de 170 véhicules dont une grande majorité sont des tout-terrais communément appelés 4×4 qui appartiennent soit à des particuliers soit à des structures publiques ou privées. Plus de 150 ont été restitués durant les 3 premiers jours ayant suivi le coup d'Etat et une vingtaire par la brigade territoriale de gendarmerie de Kati. En effet, si des véhicules avaient été réquisitionnés pour les besoins de l'action militaires, de nombreux autres avaient été volés, parfois même arrachés à leurs propriétaires en pleine circulation, par des individus mal intentionnés. Il y a aussi le cas de certains responsables ou chauffeurs, qui ont tout simplement décidé de cacher leurs véhicules de service sous prétexte qu'il ont été volés, indique le lieutenant Abou Diabaté.
L'Indépendant
Le Secrétaire général de l'Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) Hamadoun Traoré a échappé in extremis dans la nuit du jeudi à vendredi dernier à une tentative d'assassinat. Deux suspects et pas des moindres viennent d'être interpellés par la brigade anti criminalité (BAC) suite à une patrouille à Lafiabougou en commune IV du district de Bamako. Les deux suspects qui ont été présentés au procureur de la Commune IV sont proches d'un député de l'Assemblée nationale et qui est en même temps responsable d'un parti politique de l'opposition. Ils ont été arrêtés en possession d'une arme à feu. Ils avaient voulu tendre un guet apens au patron de l'AEEM soit pour le blesser mortellement pour le tuer. Cette information qui s'est répandue comme une trainée de poudre a provoqué un véritable choc dans le monde scolaire. En effet, selon de nombreux témoignages concordants, c'est aux environs de 21 heures que la BAC, au cours de sa patrouille ordinaire, a appréhendé deux individus en possession d'une arme de fabrication artisanale et d'une cartouche au niveau du terrain Bélier de Lafiabougou. Une localité fréquentée régulièrement par le Secrétaire général de l'AEEM. Cuisinées par les policiers, les deux personnes n'ont pas tardé à dévoiler qu'elles ont été commises par quelqu'un pour attenter à la vie.
Le Républicain
Le meeting a débuté, dans une salle pleine comme un oeuf, par l'exécution de l'hymne national du Mali que scandaient jusqu'à la transe des milliers de voix, plus que persuadées de la justesse de leur cause. Le Fdr d'entrée réussissait là une véritable démonstration de force. Même la cour du mythique palais, qui, il y a vingt ans abritait la conférence nationale souveraine après que fut terrassée la dictature Gmt, refusait du monde. Tous étaient galvanisés par le bonheur de la libération de certains de leurs leaders arrêtés les 17, 18 et 19 avril par le Comité national de redressement de la démocratie et de restauration de l'Etat (CNRDRE). Les responsables du FDR majoritairement d'anciens ministres, et tous d'intrépides combattants aguerris de la démocratie, étaient tous là : Siaka Diakité de l'Untm, Tièbilé Dramé du Parena, Oumar Hammadoun Dicko du Psp, Me Kassoum Tapo de l'Adema, Me Amidou Diabaté du Parena, Ibrahima Ndiaye de l'Adema, Fatoumata Siré Diakité, ancienne Ambassadeur, représentante de la société civile, Sékou Diakité de l'Adema, Tièman Coulibaly de l'Udd, Abdoulaye Touré, président du Cnj-Mali et bien d'autres. A leur appel, les militants du Fdr comme une marée avaient pris d'assaut le sanctuaire ou était née la constitution du 25 février 1992 qu'ils sont venus justement défendre. Tout au long du meeting, ils ont exprimé leur soucis de reconquête de l'intégrité territoriale en scandant des slogans se rapportant à cette préoccupation nationale : "libérez Tessalit !", "libérez Gao!", "libérez Tombouctou!", "libérez Kidal !, libérez Tinzawaten !". Dans le même temps, partout s'affichaient les banderoles aux messages sans équivoque: le FDr dit "Non au bicéphalisme au sommet de l'Etat", "Halte aux enlèvements et à la séquestration arbitraires", "Respect strict de l'accord cadre", "Non à la manipulation et à la désinformation", "L'Etat de droit est une exigence démocratique".