L'Essor
Vœux du gouvernement : APPEL À L' UNION SACREE ET À L' ENGAGEMENT PATRIOTIQUE. Pour la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux du Nouvel an, le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, a reçu, lundi en milieu de matinée, ceux du gouvernement dans le grand hall du secrétariat général de la présidence. Le contexte de crise que nous vivons a fortement pesé sur la cérémonie. Si par le passé, les cérémonies de vœux étaient empreintes d'une certaine gaieté, celle de cette année fut marquée par la gravité qui s'impose du fait de l'occupation d'une partie du pays par des groupes armés coupables de pires exactions sur les populations (vols, viols, flagellations, amputations, lapidations) et des destructions du patrimoine culturel (démolitions de mausolées). L'occupation a aussi pour conséquence le déplacement de milliers de nos compatriotes aussi bien vers l'extérieur que vers d'autres régions plus calmes de notre pays. La crise politique s'ajoute à ce tableau pour le noircir davantage.
L'Indépendant
Suspension des activités d'Air Mali pour neuf mois, conséquence de la crise. La compagnie aérienne malienne Air Mali suspend ses activités pour neuf mois à partir de lundi, conséquence directe de la crise politique et économique que traverse le pays dont le Nord est occupé par des islamistes armés, a appris l'AFP auprès d'un dirigeant de la compagnie. "Ce n'est en aucun cas une fermeture", a affirmé Souleymane Sylla, directeur administratif et financier d'Air Mali, qui n'exclut pas une "reprise des activités, en fonction de l’évolution de la situation politique et économique". A plusieurs reprises, la compagnie a demandé l'aide de l'Etat et des investisseurs, selon M. Sylla. "Mais l'Etat a aussi des problèmes. Les actionnaires n'étaient pas prêts, par ailleurs, à réinjecter des moyens dans la compagnie et préfèrent se donner le temps, afin d'avoir davantage de visibilité quant à l'avenir du pays", a-t-il déclaré. Les 66 salariés restants d'Air Mali, rescapés d'une première vague de licenciements en mai, toucheront leur dû et seront prioritaires pour retravailler dans l'entreprise si elle reprend ses vols.
Les Echos
La France cherche à faire libérer ses otages, il ne fait aucun doute que la France, malgré sa volonté de faire intervenir des troupes africaines au nord du mali, est en train de tout mettre en œuvre pour que ses otages soient libérer avant le déclenchement des hostilités. Dans une interview accordée au quotidien français (la croix) le 24 décembre, le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, dévoilait ce qui semble être la priorité du gouvernement français dans son implication dans la reconquête des trois régions du nord du mali, occupées par des rebelles indépendantistes et islamistes depuis huit mois : la libération de ses citoyens pris en otages. D'un ton presque va-t-en-guerre le langage de la diplomatie française, à changé zen un laps de temps et les propos avancés par le ministre de la défense pour la libération des otages n'indiquent pas une intervention française la Misma aura un appui logistique et matériel de la France).