La révélation qui a été faite en faveur d'une conférence de presse, organisée mercredi par la Coalition, portant sur la restitution des conclusions de cette rencontre aux hommes de média, a été confirmée par Sadou Harouna Diallo, maire de Gao et trésorier de la Coalition.
« C'est vrai, des éléments Maliens du MNLA et du MUJAO ont pris part aux assises de l'occupation. 412 personnes avaient été invitées, mais il y avait plus de 500 participants. C'est la raison pour laquelle, à la coalition, nous avons décidé de renforcer le dispositif sécuritaire. De 5 policiers, nous nous sommes retrouvés avec 100 policiers pour sécuriser les lieux », a précisé M. Diallo.
De l'avis de Abdrahamane Wangara, membre de la commission Chaîne de solidarité à la Coalition pour le Mali, « la participation des Maliens, membres du MNLA et du MUJAO n'est pas une mauvaise en soi, du moment ce sont des Maliens », ajoutant que « Il ne faut pas verser de l'huile sur le feu ».
Par ailleurs, le président de la Coalition du Mali, Gabouné Kéita, a laissé entendre que les assises de l'occupation ont été un ''succès''. « Notre objectif était d'écouter les préoccupations des populations vivant sous occupation et cet objectif a été atteint», a-t-il précisé.
Evoquant les recommandations de ces assises, M. Kéita a entre autres noté que « les participants ont demandé de négocier et/ou de faire la guerre ». Dans le cadre de la négociation, souligne M. Kéita, « lors de ces assises, il n'y a eu aucune proposition concrète sur quoi il faut négocier. Cependant, le caractère indivisible et la laïcité de la république ne sont pas négociables ».
A noter qu'au sein de la Coalition pour le Mali, on note plusieurs membres tels que des particuliers, des regroupements politiques et structures de la société civile.
Parmi les regroupements, il y a « le FDR (Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la république, anti-putsch, Ndlr) et la COPAM (Coordination des organisations patriotiques du Mali, pro-putsch, Ndlr) ».