"Il s'agit de la lutte contre le terrorisme en Afrique, et le président Poutine déclenche son propre combat contre le terrorisme par tous les moyens disponibles", a déclaré M. Hollande.
Le Mali aurait pu tomber sous l'emprise des terroristes si la France n'était pas intervenue, a indiqué le chef de l'Etat français, qui a promis de retirer ses troupes dès que les forces africaines reprendront le contrôle de la situation. "L'opération n'a pas encore été achevée. Elle continue", a-t-il affirmé. Avec l'appui d'autres pays africains et de la France, l'ancienne puissance coloniale du Mali, l'armée malienne a lancé en janvier dernier une contre-offensive contre les forces rebelles dans le nord du pays.
La semaine dernière, la Russie a envoyé un avion chargé d'aide humanitaire au Mali. Fin janvier, Moscou avait salué l'intervention éthiopienne et sud-africaine dans la stabilisation de la situation au Mali. Mardi, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé que l'opération militaire "Serval" au Mali a déjà coûté plus de 100 millions d'euros (131 millions de dollars) au gouvernement français.