Les pays de l’Afrique de l’Ouest débattent du projet de la gestion des finances publiques de la PFMR

Afriquinfos
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Abuja, (© 2018 Afriquinfos) – Ce Jeudi 21 juin 2018, s’est tenue à Abuja au Nigéria, la 2ème session du Comité de pilotage du projet d’appui aux réformes de la gestion des finances publiques de la Cedeao (PFMR), un projet estimé à un coût total de 9,8 millions d’euros.

Financé conjointement par le Fonds européen de développement pour 8,9 millions d’Euros et la Commission de la Cedeao à hauteur de1millions d’Euros, cette idée ambitionne non seulement d’assurer à l’organisation ouest africaine une  conformité aux procédures avec les normes internationales, et aussi d’assurer à celle-ci une meilleure gestion des ressources des donateurs.

Présidée par  la Vice-présidente de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Mme Finda Koroma, la réunion d’Abuja a été l’occasion pour ceux qui y prenaient part de de suivre des exposés sur les réalisations du projet.

Avancées notables

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Les différentes présentations qui ont été au menu de la rencontre ont révélé que le PFMR a permis d’enregistrer des avancées notables dans plusieurs domaines.

D’après le bureau de l’Auditeur général, le projet-ci a apporté des améliorations,  bien dans le secteur de la gestion financière,  que celui de l’administration générale, du code des marchés, de la gestion des ressources humaines, du capital humain et des déplacements, ainsi que dans la formation des cadres.

Outre ces réussites notées grâce au PFMR, il a également été soulignée la mise en œuvre réussie de Ecolink, l’un des plus grands projets de la Cedeao.

Tout en saluant la qualité du partenariat entre la Cedeao et l’UE, Mme Stefania Marrone, directrice de la Coopération régionale à la délégation de l’Union européenne au Nigeria, s’est félicitée des progrès réalisés par le PFMR, notamment dans les domaines de la migration des systèmes Ecolink, la révision du mécanisme d’appel d’offres, la gestion des subventions, la révision du manuel d’approvisionnement, le contrôle interne et la formation des agents.

Aussi a-t-elle adressé à Mme Finda Koroma, ces félicitations pour la qualité des réformes engagées en si peu de temps, et pour le nouvel élan de dynamisme imprimé aux relations Bruxelles et Abuja.

Il est nécessaire de poursuivre les efforts pour moderniser le système qui remodèlera une grande organisation comme la Cedeao, a pour sa part indiqué la vice-présidente de l’institution ouest africaine.

« Nous devrons continuer à travailler dur sur un certain nombre de questions de gestion du changement en termes de capacités techniques et humaines, et adopter de nouvelles méthodes de travail », a-t-elle indiqué, avant de rappeler que « cela nécessite un renforcement continu des capacités, un soutien et un encadrement à tous les niveaux ».

Pour mettre à la lumière « l’impact des actions de la  Cedeao conformément à la vision 2020, autour du développement et la qualité de vie des  populations de l’Afrique de l’ouest, Mme Koroma a jugé bon d’invité les participants à la « persévérance ».

Innocente Nice