Plusieurs milliers de personnes seraient sous traitements anti-rétroviraux dans les différents centres de prise en charge sanitaire spécialisés pour les malades infectés par le virus et installés dans les grandes villes à l'intérieur du pays.

Selon les projections de l'étude sur l'impact socioéconomique du Sida en Guinée, le pourcentage de décès liés au SIDA chez les personnes âgées de 15 à 49 ans devrait atteindre entre 27% et 37% en 2015, avec un fort pourcentage pour les femmes.

Le traitement et la prise en charge des malades du Sida sont possibles grâce aux ressources financière des partenaires au développement et notamment au Fonds mondial de lutte contre le sida. Et c'est dans ce cadre qu'en 2003, le Fonds et la Guinée ont signé un protocole pour le financement d'un programme destiné à lutter contre le Sida et le paludisme et doté d'une enveloppe de 11,7 millions de dollars.

Des constats révèlent que les facteurs favorisant la propagation du sida en Guinée sont entre autres la pauvreté dans les familles, l'analphabétisme, la prostitution, les infections sexuellement transmissibles (IST) et le faible niveau d'information et de sensibilisation des populations vulnérables que sont les femmes et les jeunes.

C'est pourquoi, il est admit de nos jours que le Sida est l'une des premières causes de mortalité et de morbidité chez les adultes guinéens, avec une tendance de l'épidémie qui se généralise, comme c'est le cas dans d'autres pays de la sous-région ouest-africaine.