Ce projet initié en prélude à la célébration de l'Aïd-el-kébir prévue pour le 26 octobre, pourrait connaître une prolongation dans la durée.
Car la fréquence des accidents est très élevée à Conakry et dans les préfectures de l'intérieur. Pour preuve ce lundi, au niveau du rond-point de Bambeto, un camion transportant du ciment s'est retrouvé dans le décor, blessant un groupe de piétons dont un avait succombé à ses blessures, à en croire des sources médicales.
Sans nous attarder sur le décompte macabre des victimes causées fréquemment sur les routes guinéennes, par des accidents dus généralement à des erreurs humaines, il faut souligner que les périodes de fête constituent également des moments où les routes tuent ou cause plus de blessés parmi les usagers. Cela à cause de l'euphorie qui entoure ces moments de joie.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civique Dr Maramany Cissé, qui est conscient de cet état de fait voudrait sans doute prendre le taureau par les cornes, pour remettre de l'ordre dans la façon de circuler en voiture mais aussi en motocyclette.
Le phénomène de taxis motos étant une véritable hécatombe dans les régions guinéennes où les populations se rabattent sur les motocyclettes, un nouveau type de transport moyen couteux.
Pour mettre en pratique ce projet de création de brigades de proximité, le ministère de la Sécurité et de la protection civile exige désormais l'immatriculation de tous les engins roulants sur le territoire guinéen, ainsi que la contribution des municipalités, dans la lutte contre l'occupation anarchique des artères.