Guinée-Bissau/ Contentieux électoral : la CEDEAO donne jusqu’au 15 février à la Cour Suprême pour trancher

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Addis Abeba (© 2020 Afriquinfos)-   En  marge du Sommet l’UA qu’est achevé lundi à Addis Abeba, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a planché sur la situation post-électorale en Guinée-Bissau. L’organisation régionale ayant reconnu l’opposant Umaro Sissoco Embalo victorieux de la présidentielle après avoir demandé un recomptage des voix, exige de la Cour Constitutionnelle qu’elle tranche dans les plus brefs délais.

La Cour Constitutionnelle bissau-guinéenne n’a plus que quatre jours pour donner son verdict final dans le contentieux électoral né de l’élection présidentielle du 29 décembre 2019. Si la Commission Electorale a reconnu la victoire du candidat de l’’opposition, Umaro Sissoco Embalo et a l’a confirmé suite à un recomptage des voix requis par la CEDEAO, son challenger le candidat du Parti au pouvoir, Domingos Simoes Pereira, a introduit une nouvelle requête en annulation auprès de la Cour Suprême.

A Addis Abeba, le bloc communautaire réuni en sommet extraordinaire après examen de la situation, a exhorté la haute juridiction bissau-guinéenne à rendre une décision au plus tard le 15 février prochain.  « Les chefs d’État ont longuement examiné cette question. Ils ont donc demandé à ce que la Cour suprême examine cette question conformément aux dispositions constitutionnelles de la Guinée-Bissau et que cela soit fait dans un délai maximum, donc la date fixée c’est le 15 février 2020. On a donné un délai à la Cour suprême pour vraiment vider cette question », a expliqué Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission de la Cédéao.

Les Chefs d’Etat de l’espace souhaitent donc une normalisation institutionnelle et politique des plus rapides en Guinée-Bissau. L’histoire politique de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest est marquée par des crises à répétition.

- Advertisement -

Boniface T.