Enrayer la corruption au stade étatique/Doit mieux faire pour le Togo

Afriquinfos
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Le Caire (Afriquinfos – 2016) – Nombreux sont les pays africains ayant entrepris des démarches pour instaurer la bonne gouvernance, et une gestion claire des affaires de l’Etat, sous la pression des institutions financières internationales, et autres partenaires au développement. Finalité de ces mutations : instaurer la bonne gouvernance. C’est le cas du Togo que décrypte l’indice Mo Ibrahim 2016.

Le but de la mise en place des institutions de contrôle comme l’ARMP (Autorité de régulation des marchés publics), de la réactivation du contrôle du Parlement et de la Cour des comptes, de l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) au Togo, est d’améliorer sa gouvernance.

Des efforts que l’on peut dire «récompensés», vu le rapport de l’Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance Africaine, qui stipule que le Togo «a affiché une amélioration de la gouvernance globale». Cependant, rappelle la Fondation Mo Ibrahim, il y a encore du chemin à faire, puisque les actions d’amélioration de la gouvernance n’ont pas eu de grands effets sur les pratiques quotidiennes des citoyens.

Faiblesse des institutions de contrôle

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Si aujourd’hui l’on fait toujours face à la corruption et aux détournements de fonds, décriés par-ci et par-là par la population au niveau des institutions étatiques et entreprises d’Etat, c’est parce que d’une part les institutions mises en place pour assurer le contrôle sont faibles.

En effet, selon l’article 107 de la Constitution, «… la Cour des comptes juge les comptes des comptables publics; elle assure la vérification des comptes et la gestion des établissements publics et des entreprises publiques; elle assiste le Parlement et le gouvernement dans le contrôle de l’exécution de la loi de finances…». Sauf que durant des années, cette Cour est restée inopérante, parce que n’ayant d’existence que sur le papier. C’est en 2010 que l’on verra cette Cour des comptes être opérationnelle.

RACHEL KOMI