Abuja (© 2020 Afriquinfos)- Prévu le 12 mars 2021 à Rabat, le Congrès électif de la Confédération africaine de football (CAF) verra sans nul doute le Malgache Ahmad Ahmad se présenter à sa propre succession, même si pour l’heure il maintient le flou sur sa candidature. Ce dont on est sûr, c’est qu’il ne pourra plus compter sur le soutien du Président de la Fédération Nigériane de Football (NFA). Amaju Pinnick a indiqué être en phase de réflexion concernant sa prochaine candidature à la tête de l’instance continentale.
Ouverte le 11 septembre dernier, le dépôt des candidatures pour la Présidence de la CAF se poursuit jusqu’au 12 novembre prochain. S’il n’a pas encore officiellement déclaré sa candidature, le patron de la Fédération nigériane de football, Amaju Pinnick murit l’idée.
Il a en effet affirmé qu’il verrait les possibilités d’une telle démarche. «La vérité est que vous devez consulter votre famille, la famille est l’atout le plus précieux que je possède, donc par exemple si ma famille a dit “n’y va pas”, alors je ne le ferai pas», a-t-il indiqué.
Cette déclaration marque la rupture entre le patron de la NFA et l’actuel Président de la CAF. Amaju Pinnick qui soutenait le président actuel Ahmad ne manque désormais aucune occasion de dénoncer la gestion de la Confédération sous la houlette du Malgache. «Dès le départ, l’idée était de faire réélire le titulaire Ahmad pour un deuxième mandat voire un troisième mandat», rappelle-t-il. La situation a de toute évidence changé depuis que le n°1 de la NFA a été débarqué de la Vice-présidence de la CAF.
Sa volonté de présider la CAF, il l’explique en ces termes: «La réalité aujourd’hui? Il y a beaucoup de choses qui ne vont pas fondamentalement à la CAF en ce moment, notre crédibilité est au plus bas, notre intégrité est introuvable, donc nous avons beaucoup de défis à moins que nous continuions à nous tromper». Agé de 49 ans, le Nigérian a jusqu’au 12 novembre pour officialiser sa candidature.
Boniface T.
