FRATERNITE MATIN
En vue de vulgariser davantage les droits de la femme en Côte d'Ivoire, l'Organisation des femmes actives de Côte d'Ivoire (Ofaci) a formé pendant deux jours, une cinquantaine de femmes issues de plusieurs localités du sud du pays sur le thème "Projet de formation de leaders féminins sur les mécanismes nationaux et internationaux pour une protection effective des droits de la femme en Côte d'Ivoire". La présidente de l'Ofaci, Sangaré Namizata, a souligné que les droits de la femme en Côte d'Ivoire, voire sur le continent africain, restent encore méconnus, peu promus et même bafoués. "Du fait des crises répétées, les violations des droits de la femme commises depuis plus d'une décennie, ont même entraîné le désintérêt de certaines femmes à l'idée de connaître leurs droits. C'est pour cette raison que l'Ofaci, par le biais de ce projet, veut permettre aux leaders féminins de s'impliquer davantage dans la défense et la protection des droits de la femme par la connaissance des mécanismes internationaux et nationaux prévus à cet effet", a-t-elle indiqué.
NORD-SUD
La brigade de gendarmerie et le commissariat de police de Bongouanou (centre-est) ont été la cible des assaillants dans la nuit du samedi au dimanche. Les armes et les caisses de munitions ont été emportées par les bandits. Des treillis, des téléphones portables font aussi partie du butin du mystérieux commando. C'est très tôt le matin que les agresseurs, au nombre de 40, ont envahi Bongouanou. Après une petite résistance des forces régulières, les fauteurs de troubles lourdement armés de roquettes s'emparent du commissariat de police et de la brigade de gendarmerie. Pour l'heure, aucune perte en vie humaine n'a été signalée.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
Le président Alassane Ouattara de la République accorde ce matin aux populations du Guémon et du Cavally (ouest) une audience au Palais présidentiel à Aabidjanu Plateau. Pour aBohé Marius, député de Guiglo sous-préfecture, le président Ouattara tara a estimé que le peuple Wê a véritablement souffert des différentes crises qu'a connues la Côte d'Ivoire. "Partant de ce fait, il nous a accordé une première visite pour nous apporter le réconfort. Six mois après, il veut faire un bilan, afin de voir comment apporter définitivement des solutions aux problèmes que nous vivons. Nos attentes, au-delà de tout, c'est un langage de vérité, un dialogue franc au cours duquel, le peuple Wê et le Président vont véritablement identifier les éléments importants pour amener les uns et les autres à une réconciliation et à la paix, de sorte que l'Ouest ne soit pas le talon d'Achille de la Côte d'Ivoire", explique-t-il.
