FRATERNITE MATIN
La Côte d'Ivoire est maintenant un Etat de droit, a indiqué le président ivoirien Alassane Ouattara dimanche répondant à un journaliste sur l'état de la justice ivoirienne un an après la crise post-électorale. Selon lui, il n'est pas question de s'ingérer dans la justice ivoirienne. "Ce n'est pas au président de la République de donner des indications à la justice" pour les dossiers concernant les crimes commis pendant la crise post-électorale. Pour lui, en ne le faisant pas, il ne protège personne, pas même les chefs militaires qui l'ont aidé pendant la période de crise, soulignant que la justice ivoirienne travaille à son rythme. Car, dira-t-il, il doit avoir des enquêtes et des investigations. Alassane Ouattara a, cependant, promis que tous ceux qui seront indexés à l'issue des enquêtes, devront répondre devant la justice. Et ce, "quel que soit le camp". "Si des chefs militaires qui m'ont supporté sont épinglés par les enquêtes, ils seront jugés", a-t-il promis.
L'INTER
La police militaire vient de réaliser un beau coup de filet. Cette unité spéciale a en effet mis le grappin sur un dangereux malfaiteur qui avait la particularité de n'assassiner que les éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Gbako N'guessan Raphaël, c'est de lui qu'il s'agit et ses acolytes ont été mis aux arrêts en fin de semaine dernière dans leur tanière de Yopougon Gesco. Le scélérat qui a à son actif, l'assassinat de plusieurs éléments des FRCI, serait l'un des cerveaux des évasions survenues dans plusieurs prisons du pays. Il est même soupçonné d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Pour mener à bien sa sinistre mission, Gbako N'guessan Raphaël, la quarantaine révolue, s'est attaché les services d'un féticheur. Avec l'aide de ses complices, il aurait procédé aux recrutements de combattants dans l'optique de renverser le pouvoir en place.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
Samedi s'est tenue au palais présidentiel, une séance d'information gouvernementale sur la politique de décentralisation de l'administration territoriale et sur la problématique de l'organisation des élections locales. Au cours de cette rencontre, le ministre de l'Intérieur a fait le bilan des réformes entreprises. De la présentation du ministre Hamed Bakayoko, il est à retenir que le nouveau découpage administratif de la Côte d'Ivoire se subdivise en districts (14), régions (30), départements (95), sous-préfectures (498) et villages (8 000). Au plan de la décentralisation, le ministère de l'Intérieur retient 30 collectivités territoriales et 197 communes. Toutefois, de nouvelles communes seront créées d'ici peu sous la base de nouveaux critères.