Revue de la presse ivoirienne du 14 mai

FRATERNITE MATIN

Dans la nuit de samedi à dimanche, des hommes lourdement armés ont attaqué un quartier périphérique dans la commune de Bangolo (ouest). Les fortes détonations attirent l'attention des forces de l'ordre qui se rendent sur les lieux. Les militaires sont accueillis par des tirs de kalachnikov et un soldat est mortellement atteint et un autre grièvement blessé. Les militaires répliquent et réussissent à mettre hors d'état de nuire deux assaillants mais les autres profitent de l'obscurité pour s'enfuir. Concernant le mobile de l'attaque, le commandant des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) de Bangolo indique que c'est une expédition punitive menée par les assaillants. Vendredi, selon l'officier, deux jeunes du quartier, fatigués des attaques répétées des coupeurs de route, avaient informé les FRCI de la présence d'un bandit venu s'approvisionner en ville pour retourner dans le maquis. La collaboration de ces jeunes a permis d'arrêter le suspect. Un autre bandit sera abattu dans sa tanière plus tard.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

Après la suspension de l'audience du lundi 7 mai, le président du Tribunal, Coulibaly Ahmed, a demandé au procureur Oulaye Fernand de faire des pieds et des mains pour faire comparaître tous les témoins dans l'affaire de détournements dans la filière café-cacao. Et pour cause, les témoins étaient royalement absents malgré les efforts du Parquet. Pour la séance d'aujourd'hui lundi, personne ne sait s'il y aura des témoins à la barre pour éclairer le Tribunal qui attend beaucoup d'eux. A ce jour, ce sont les banquiers, les experts, des sachants de la filière, l'Inspection générale d'Etat, les exportateurs et président de coopérative café-cacao qui sont passés devant le Tribunal et aucun ancien ministre cité comme témoin n'a comparu. Détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou commerce, telles sont les charges retenues contre les accusés, les ex responsables des structures dirigeantes de la filière café-cacao.

LE PATRIOTE

Les deux médiateurs ouest-africains présents au Mali depuis le 8 mai 2012 pour tenter de trouver une issue à la crise malienne, viennent de quitter la capitale Bamako. Aucun accord avec l'ex-junte sur le nom du prochain chef de la transition n'a été trouvé. Pendant cinq jours, les envoyés de la médiation ouest-africaine, ont rencontré plusieurs fois la junte, le Premier ministre, le président par intérim Dioncounda Traoré. Rencontre également avec les religieux et des diplomates. Mais à l'arrivée, échec, blocage, chacun choisit ses mots, mais la réalité est la même : les envoyés de la médiation ouest-africaine et junte au pouvoir au Mali n'ont pas pu se mettre d'accord sur le nom du futur président de la transition, une transition qui commence dans exactement huit jours. Pour les médiateurs, qui affirment ne soutenir aucun candidat, c'est la Constitution malienne qui permet de résoudre la question. Tous les regards sont maintenant tournés vers le 22 mai, date de la fin du mandat de 40 jours confié au président intérimaire, mais peut-être qu'avant cette date, une solution sera trouvée.

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