Il a exhorté tous les acteurs à relever les défis en matière de protection environnementale.
"Il y a lieu de susciter des mobilisations régionales par des actions locales visant à préserver le patrimoine existant", a-t-il indiqué.
Le président de l'ONG "Flore Côte d'Ivoire" Jacob Tétiali s'est pour sa part insurgé contre la dévastation des essences des forêts, et a attiré l'attention des autorités et des acteurs sur l'impact de l'action humaine sur l'écosystème.
"Au cours des dernières années, les activités humaines ont modifié les écosystèmes pour satisfaire une demande croissante de nourriture, d'eau douce, de bois, de fibre et d'énergie", a relevé M. Tétialy.
A en croire celui-ci, il s'agit d'une "dégradation irréversible aux conséquences désastreuses" pour l'homme dont le bien-être est menacé.
Jacob Tétiali a ainsi proposé un cadre légal pour la préservation et la restauration du couvert forestier et de l'environnement dans le pays.
Selon les autorités forestières ivoiriennes, le taux de dégradation des forêts a dépassé les 40%.
Les forêts ivoiriennes font l'objet de pillages et d'exploitations abusives depuis plusieurs années, et le phénomène s'est accentué avec la récente crise post-électorale qui a secoué le pays.
A maintes occasions, les autorités et les organisations non étatiques ont appelé à des efforts synergiques pour préserver les essences naturelles du pays.
Célébrée dans 184 pays, elle est considérée comme l'événement environnemental populaire le plus important au monde.