Il a déclaré que le bilan de l'état de la Nation est axé autour des acquis majeurs enregistrés au cours de l'année qui s'achève, des grands défis de l'année 2013 et des pré-requis indispensables au relèvement de ces défis.
S'agissant des acquis majeurs enregistrés au cours de l'année 2012 qui s'achève, le chef de l'Etat béninois s'est réjoui de la consolidation de la démocratie et de l'Etat au Bénin, de l'extension du réseau juridictionnel par la mise en service de cinq nouveaux tribunaux et de l'amélioration de la situation macro- économique avec un taux de croissance de 4% attendu à fin décembre 2012 et un taux d'endettement de 27%, largement inférieur au seuil de 70% fixé par l'UEMOA, et la prise en charge des indigents.
"Au cours de l'année qui s'achève, mon gouvernement a développé la manifestation de sa solidarité envers les couches les plus défavorisées de nos villes et de nos campagnes en rendant encore plus effective la protection sociale et la lutte contre toute forme d'exclusion, d'inégalité et de discrimination à leur égard", s'est-il réjouis.
Le président Boni Yayi a expliqué aux députés son intention d'opérer des réformes politiques et institutionnelles au cours de l'année prochaine en vue du renforcement de l'Etat de droit entamé depuis l'avènement du processus démocratique de fevrier 1990.
"Les propositions de réformes politiques et institutionnelles initiées par mon gouvernement ne visent qu'un seul objectif : renforcer notre démocratie et asseoir dans notre pays un Etat de droit sur des bases saines et solides pour un développement économique plus soutenu", a-t-il indiqué.
"ces réformes politiques et institutionnelles seront poursuivies au cours de l'année 2013 et porteront, entre autres, sur la révision de la Constitution, le projet de loi portant découpage territorial en vue du rapprochement de l'Administration des administrés, de la déconcentration des services de l'Etat et surtout de la création des espaces de développement à la base et enfin le projet de loi portant actualisation de la Liste permanente informatisée", a-t-il annoncé.
Boni Yayi a estimé que l'exécutif ne pourra véritablement relever ces défis économiques et politiques que si un certain nombre de pré requis sont assurés, à savoir : la préservation de la sécurité, de la paix et de la stabilité, le dialogue social, l'instauration d'une justice de qualité, le respect des principes de la bonne gouvernance et l'intégration régionale et continentale.