"Nous appelons le peuple gabonais et la communauté internationale à ne pas reconnaître ledit scrutin", a déclaré à la presse leur porte-parole, Jules Ogoulinguendé.
Les résultats des élections, notamment au niveau du taux de participation, posent non seulement le problème de la transparence électorale, a-t-il déclaré, estimant que plus de 90% des élections étaients absents au scrutin en répondant à l'appel au boycott.
Pour ces leaders de l'opposition, l'Assemblée nationale qui se découlera de ces élections sera entièrement acquise au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).
Ils se sont dit offusqués par ailleurs du silence de la communauté internationale, notamment les autorités françaises.
Au sortir des élections du 17 décembre dernier, le PDG a raflé 114 sièges sur 120 que compte l'Assemblée nationale gabonaise.