Le pays dépend fortement des raffineries étrangères pour répondre à sa demande locale, et cette situation doit changer, a déclaré M. Peters à l'Assemblée nationale.
Les chiffres indiqués par le ministre montrent que le volume d' essence importé a augmenté de 2,09 milliards de litres en 2010 à 2, 42 milliards le dernier, tandis que les importations de diesel ont progressé à 3,75 milliards de litres l'année dernière, contre 2,57 milliards de litres l'année précédente.
Par ailleurs, les importations de gaz de pétrole liquéfié (GPL) sont passées de 3 750 tonnes en 2010 à 19.670 tonnes l'année dernière.
"Les importations de produits pétroliers en Afrique du Sud augmentent chaque année. Le pays est importateur net et dépend par conséquent des raffineries étrangères pour répondre à sa demande locale", a déclaré M. Peters.
Les raffineries du pays, qui tournent actuellement à 80 ou 90% de leur capacité, ne sont pas en mesure de répondre à la demande de produits pétroliers, selon le ministre.
"Toutefois, même si elles fonctionnaient à un niveau optimal, elles ne suffiraient pas à répondre à la demande locale d'essence (…) qui surpasse l'offre nationale", a déclaré M. Peters.
Le pays prend des mesures pour remédier à cette situation, a indiqué le ministre, ajoutant que la nouvelle raffinerie qui doit être bâtie dans la zone de développement industriel de Coega au Cap Est permettrait de réduire la dépendance du pays aux importations.
"Le développement du projet de Mthombo, la nouvelle initiative de raffinerie pétrolière de PetroSA, vise entre autres à réduire la dépendance aux raffineries étrangères pour répondre à la demande locale", a-t-elle dit.
Avec une capacité prévue de 400.000 barils par jour, cette raffinerie de 11 milliards de dollars assurera la sécurité de l' approvisionnement en carburant d'Afrique du Sud, a déclaré auparavant PetroSA.
Cette raffinerie, qui constitue le plus important projet du genre en Afrique, sera construite en partenariat avec le groupe chinois Sinopec.
