Johannesburg (© 2023 Afriquinfos)- Zoleka Mandela, petite-fille de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, est morte à 43 ans d’un cancer après des années d’engagement pour développer la prévention de cette maladie, a annoncé mardi 26 septembre sa famille.

L’écrivaine avait été admise lundi à l’hôpital dans le cadre de son traitement, a précisé un porte-parole de la famille, Zwelabo Mandela. «Zoleka est décédée… entourée de ses amis et de sa famille», a-t-il déclaré.

Diagnostiquée d’un cancer du sein à l’âge de 32 ans, elle a reçu un traitement et était en rémission, mais la maladie est réapparue plus tard. De récents examens avaient révélé que la maladie avait progressé de manière importante dans plusieurs de ses organes, jusqu’au cerveau et à la moelle épinière, a précisé sa famille. «Nous pleurons la mort d’une bien-aimée petite-fille de Winnie (Mandela) et Madiba» (le surnom de Nelson Mandela, NDLR), a écrit la Fondation Nelson Mandela dans un message posté sur les réseaux sociaux.

Zoleka Mandela s’était fait connaître en détaillant son traitement contre le cancer. Elle n’hésitait pas non plus à parler de son passé de toxicomane. Elle avait « sensibilisé à la prévention du cancer » et « brisé la stigmatisation qui entoure la maladie« . Mme Mandela a également parlé avec franchise de ses problèmes de dépression et du fait qu’elle avait été victime d’abus sexuels dans son enfance.

En outre, elle a fait campagne pour une meilleure sécurité routière après la mort de sa fille de 13 ans dans un accident de voiture en 2010. Elle a ensuite perdu un fils né prématurément. Quatre enfants lui ont survécu.

Mme Mandela était la fille de Zindzi Mandela, la plus jeune fille du héros de la lutte contre l’apartheid, et de son premier mari, Zwelibanzi Hlongwane. Elle était donc la petite-fille de Winnie, la seconde épouse de Nelson Mandela,

Elle a raconté son histoire dans son autobiographie When Hope Whispers (Quand l’espoir murmure). L’année dernière, elle a confirmé qu’elle avait un cancer du foie et des poumons, qui s’est ensuite propagé à d’autres organes.

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