L’Afrique du Sud s’engage à développer les énergies propres

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S'exprimant lors de la Conférence sud-africaine sur les exportations de charbon au Cap, Mme Shabangu a réaffirmé l'engagement de son pays à réduire son empreinte carbonique par différents programmes comprenant la diversification de ses sources d'énergie.

"L'industrie (du charbon) doit augmenter le niveau d' investissement dans les programmes de recherche de technologies propres d'exploitation charbon. Cela présentera certainement au pays des opportunités pour continuer d'exploiter cette ressource abondante sans risquer d'augmenter encore l'intensité carbonique de son économie", a-t-elle déclaré.

Le ministre a toutefois reconnu que le charbon avait encore un rôle vital à jouer dans la production énergétique du pays.

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Même si l'industrie a encore un rôle important à jouer pour l'économie, il doit rester "moderne et approprié", a dit Mme Shabangu.

Le charbon contribue à hauteur d'environ 90% à la production électrique sud-africaine, et à hauteur de 30% environ à ses besoins de combustible liquide, selon les statistiques officielles.

Les progrès de la science apportent des informations plus précises sur l'impact environnemental des combustibles fossiles, a déclaré Mme Shabangu.

Faisant référence au problème du drainage minier acide, la ministre a déclaré que des efforts étaient en cours pour améliorer l'impact dans ce secteur, quia produit 316 millions de tonnes de charbon et généré des recettes d'exportation de 37 milliards de rands (environ 4,7 milliards de dollars) en 2010.

Le drainage minier acide désigne les eaux rendues acides par l' exploitation minière, qui s'écoulent dans les fleuves et les dans les barrages.