Ces chiffres ont été publiés avant la conférence internationale sur la faim qui ouvrira ses portes vendredi à Vienne.
La conférence, dont le thème "Un avenir sans faim" devrait attirer environ 700 participants de 20 pays et régions, dont des experts reconnus, discutera des mesures susceptibles de réduire la faim dans les pays problématiques.
"Nous devons arrêter de parler et commencer à mener des actions sérieuses", a tapé du poing Frank Kuberl, président de Caritas.
L'Afrique continue de faire partie des régions les plus touchées par la faim, avec 18 millions de personnes menacées par des sécheresses sévères et la malnutrition grave, a poursuivi l'organisation.
D'après l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), 578 millions de personnes en Asie n'ont pas assez de nourritures pour manger, tout comme 239 millions en Afrique, 53 millions en Amérique latine, 37 millions au Moyen- Orient et Afrique du Nord, et 19 millions dans le reste du monde.
Les causes de la faim sont souvent conséquences des agissements de l'homme, comme le changement climatique, la guerre civile, les techniques agricoles dépassées, les mauvais stockages alimentaires et les prix élevés des céréales menant à des récoltes mauvaises. Mais, pour M. Kuberl, cette situation n'est pas irréversible.
"Pour la première fois dans l'histoire de l'homme, nous avons la chance de pouvoir stopper la pauvreté et la faim une fois pour toute", a-t-il affirmé, cité par l'agence de presse APA.
"Il faudra intensifier la coopération contre la faim au niveau national et international et assurer des approvisionnements durables de nourritures pour apercevoir un changement substantiel dans les vies des personnes touchées", a-t-il ajouté.
