"Le secrétaire général déplore dans les termes les plus vifs le meurtre et les blessures des Casques bleus de l'ONU", a déclaré un communiqué publié hier soir par le porte-parole de M. Ban.
L'attaque s'est produite alors que la mission de l'organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) soutenait l'action des forces armées congolaises (FARDC) pour protéger les zones peuplées de Goma, selon le communiqué.
Le chef de l'ONU a présenté ses sincères condoléances et sa sympathie à leurs familles et aux gouvernements de la République unie de Tanzanie.
"Les Nations Unies s'engagent toujours à prendre toutes les mesures nécessaires conformément à la résolution 2098 (du Conseil de sécurité 2013) pour protéger les civils dans l'est de la République démocratique du Congo", ajoute le communiqué.
Les forces armées congolaises (FARDC), soutenues par MONUSCO, ont lancé une attaque mercredi contre les positions des rebelles du M23 sur les hauteurs de Kibati, au nord de Goma, a déclaré un porte-parole de l'ONU, ajoutant que le M23 a utilisé ces positions pour bombarder des zones peuplées.
Les tensions dans la région ont récemment augmenté alors que le M23 a publiquement décrié le déploiement d'une brigade d'intervention au sein de la MONUSCO et rompu les soi-disant pourparlers de paix à Kampala avec le gouvernement de la RDC.
Le déploiement d'une brigade d'intervention au sein de la MONUSCO a été autorisée par le Conseil de sécurité de l'ONU en mars pour mener des opérations offensives ciblées, avec ou sans l'armée nationale congolaise, contre les groupes armés qui menacent la paix dans l'est de la RDC.
