Selon un communiqué publié ce dimanche, l'Institut Pasteur a indiqué que la perte de ces tubes, dont le nombre n'a pas été précisé, a été constaté dans le cadre des procédures d'inventaire réglementaires habituelles, et que cette perte a témoigné d'un défaut de traçabilité sur certains échantillons.
Après une enquête interne approfondie, l'institut a contacté l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ce dernier a ouvert une enquête qui a donné lieu à des investigations sur place, dans le laboratoire concerné, à partir du 8 avril.
L'Institut Pasteur a souligné que les tubes perdus n'ont aucun potentiel infectieux.
Les experts indépendants, saisis par les autorités sanitaires, ont qualifié de "nul" ce potentiel "au regard des éléments disponibles et des éléments connus de la littérature sur la survie du virus SRAS", ajoute le communiqué.
Créé en 1887, l'Institut Pasteur est une fondation française privée à but non lucratif, qui se consacre à des études sur la biologie, les microorganismes, les maladies infectieuses, les vaccins, etc.
