"Je suis ici aujourd'hui pour dire à tout le monde qu'il est temps d'agir", a-t-il déclaré lors du lancement d'une campagne vidéo pour mettre fin à la violence sexuelle et promouvoir l'égalité des sexes. La semaine prochaine, le Sommet mondial pour l'élimination des violences sexuelles commises en période de conflit aura lieu à Londres.
Le Secrétaire général a notamment réitéré sa condamnation des récentes attaques contre des femmes dans le monde, du Nigéria au Pakistan en passant par la Californie et l'Inde. "J'étais particulièrement consterné par le viol brutal et l'assassinat de deux adolescentes en Inde, qui étaient sorties à la recherche de toilettes puisqu'elles n'en disposaient pas chez elles", a-t-il dit.
"La violence contre les femmes relève de questions de paix et de sécurité. C'est une question de droits de l'homme et c'est une question de développement", a-t-il ajouté.
Environ une femme sur cinq dans le monde est victime de viol ou de tentative de viol au cours de son existence. Selon les données de la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus important que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme pour les femmes âgées de 15 à 44 ans.
