Naypyidaw (© Afriquinfos 2017- Sous le feu des critiques et des pressions internationales, la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi a finalement décidé de se prononcer sur la situation des Rohingyas, cette communauté musulmane de l’ouest de la Birmanie persécutée par l’armée birmane depuis quelques semaines.
Aung San Suu Kyi se dit engagée à organiser le retour au pays des milliers de Rohingyas qui ont fui le massacre de l’armée vers le Bangladesh voisin.
Dans un discours très attendu et qui a été suivi par des milliers de personnes devant leurs écrans et radios, à la maison comme dans les rues, la dirigeante birmane a déclaré que : « nous sommes prêts à débuter la vérification des identités des réfugiés, en vue de leur retour ».
Même si Aung San Suu Kyi a centré son discours sur la tolérance religieuse entre majorité bouddhiste et minorité musulmane, certains observateurs reprochent à la prix Nobel de la paix de n’avoir pas condamné les répressions meurtrières menées par l’armée birmane depuis les attaques des rebelles rohingyas en août.