ONU : 28,5 millions d’enfants toujours privés d’éducation en raison de conflits

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"Nous devons nous départir délibérément des politiques antérieures de réponses aux crises humanitaires, dans lesquelles l'éducation est typiquement sous-financée", a déclaré Gordon Brown, l'envoyé spécial des Nations Unies pour l'éducation mondiale lors d'une rencontre de "Education Cannot Wait" ("L'éducation ne peut attendre"), un événement qui a lieu pour la deuxième année consécutive dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies.

"Aujourd'hui, avec près d'un million d'enfants syriens réfugiés, nous avons la chance de passer immédiatement à l'action et de prouver que nous ne nous contentons pas de prioriser en concrétisant la promesse de l'éducation pour tous — éducation sans frontières — et en donnant de l'espoir et des opportunités, même dans les circonstances les plus désespérées".

Plus de la moitié des 57 millions d'enfants d'âge primaire à travers le monde qui ne fréquentent pas d'établissement scolaire habitent dans des pays ravagés par la guerre et les conflits, par rapport aux 42% de 2008.

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Les conflits, les combats et les déplacements dans des pays tels que la Syrie, la République centrafricaine, le Mali et la République démocratique du Congo ont grandement contribué à cette augmentation, selon l'organisme Aide à l'enfance.

Notant que l'éducation ne devrait jamais faire les frais des conflits, Anthony Lake, directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), a exhorté à une action immédiate pour venir en aide aux enfants privés d'éducation.

"L'éducation ne peut pas attendre que les conflits prennent fin … ou que les catastrophes soient évitées … ou que le financement soit disponible. L'éducation ne peut pas attendre (…) parce que les enfants ne peuvent pas attendre", a déclaré M. Lake.

Alice Albright, PDG du Partenariat mondial pour l'éducation, a déclaré que l'éducation dans les situations d'urgence est sévèrement sous-financée, représentant à peine 1,4% de l'aide humanitaire.

Elle a proposé que ce montant soit doublé et que la coopération entre gouvernements, donateurs et agences humanitaires soit améliorée