"La LRA reste toujours une menace en RDC. Si vous enquêtez dans la partie orientale de notre pays, les populations vont vous dire que la LRA reste toujours une menace. Elles ne savent pas vaquer librement à leurs occupations à cause de la présence de ces miliciens", a affirmé M. Kapiamba.
Pour M. Kapiamba, l'ACAJ ainsi que beaucoup d'autres ONG tant nationales qu'internationales font pression auprès de la communauté internationale pour la création d'une force multinationale en vue de neutraliser les rebelles ougandais de la LRA disséminés en RDC, en RCA et au Sud Soudan.
A ce propos, le général Abdallah Wafi, représentant spécial adjoint du secrétaire général de l'ONU chargé de l'Est de la RDC, avait dit au cours du point de presse mercredi dernier que les efforts ont été faits conjointement au niveau de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), de l'Union africaine et de la sous région pour combattre la LRA.
"La situation militaire et sécuritaire en RDC est telle que l' essentiel de nos forces sont aujourd'hui concentrées dans l'Est de la RDC. Et nous ne pouvons pas être partout à la fois, la force de la MONUSCO étant de 2.000 personnes en tout et pour tout", a expliqué M. Kapiamba, avant d'ajouter que "nous ne pouvons donc pas continuer avec la même intensité à traquer les éléments de la LRA et d'autres éléments dans d'autres coins de la RDC".
