«L’affaire est reportée au 13 juin. Les débats se tiendront jusqu’au 17 juin 2016», a déclaré le juge Audrey Ledwaba, lors d’une brève audience à la Haute Cour à Pretoria, en présence d’Oscar Pistorius, reconnu coupable en décembre dernier de meurtre et actuellement en liberté surveillée.
«Vous avez compris», a-t-il lancé à l’endroit de l’athlète sud-africain. «Oui», a répondu Oscar Pistorius, vêtu d’un costume sombre sur chemise blanche (dont le crime a été requalifié en meurtre, en appel au mois de décembre dernier).
Selon Martin Hood, avocat spécialiste des affaires criminelles, du 13 au 17 juin prochain, les deux parties présenteront leurs arguments. Le juge se retirera ensuite pour décider de la peine à prononcer. Mais «la condamnation ne sera pas prononcée le même jour», a-t-il précisé.
Le champion paralympique, actuellement en liberté surveillée après un an derrière les barreaux, est (presque) assuré de retourner en prison, après avoir épuisé tous les recours possibles. En Afrique du Sud, le meurtre est passible d’au moins 15 ans de prison.
Mais dans la mesure où Pistorius a déjà purgé une année en prison et suivi plusieurs programmes pour condamnés, il est possible que sa peine définitive soit inférieure à 15 ans de prison.
Liberté surveillée modérée
Aujourd’hui âgé de 29 ans, il a écopé de cinq ans de prison pour « homicide involontaire ». En appel, il avait été reconnu coupable de meurtre et attend désormais d’être fixé sur sa peine. Dans le droit sud-africain, la justice prononce en effet d’abord le verdict et ensuite seulement la peine du condamné. Oscar Pistorius a été reconnu coupable du meurtre de sa compagne, Reeva Steenkamp, le 14 février 2013.
VIGNIKPO AKPENE
