Revue de presse de la république du Congo

Afriquinfos Editeur
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LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Après avoir tenté de résister, le colonel Marcel Ntsourou s'est

finalement rendu à la police hier en fin d'après-midi. La perquisition conduite à son domicile tôt le matin s'était muée en une traque qui a duré entre 11 heures et 17 heures, faisant sans doute de nombreuses victimes dans les deux camps. La force publique déplore notamment la mort d'un soldat du Groupement aéroporté et celle d'un policier alors que le bilan chez les partisans armés de l'ancien secrétaire général du Conseil national de sécurité, serait plus lourd. Les échanges de tirs au quartier général des Forces armées congolaises où se trouve le domicile du colonel Ntsourou, ont semé la peur parmi la population. Dans un communiqué de presse, la direction générale de la police a indiqué que des bandits armés avaient attaqué une patrouille de police, le 15 décembre dans le quartier du plateaux des 15 ans à Moungali, avant de trouver refuge au domicile de Marcel Ntsourou. Les mêmes éléments auraient ensuite résisté, les armes à la main, à la perquisition ordonné par le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Brazzaville, d'où la riposte de la fore publique.

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Suite à l'attaque hier 15 décembre 2013, d'une patrouille de police par des éléments armés, au quartier Plateau des 15 ans, à Brazzaville, une enquête a été ouverte et a conduit ce matin à une perquisition au domicile du Colonel Marcel Tsourou. La réquisition a été délivrée par le Procureur de la République. Cette opération qui a donné lieu à des affrontements armés entre les forces de l'ordre et les éléments armés de Marcel Tsourou s'est terminée en milieu d'après-midi par l'interpellation de ce dernier, vivant. Le colonel Marcel Tsourou est soupçonné, selon les services de sécurité, de détenir des armes de guerre et d'entretenir une milice privée. C'est à ce titre que le Procureur de la République, saisi, a délivré hier, 15 décembre 2013, une réquisition aux fins de perquisition à son domicile. Selon un communiqué officiel de la direction générale de la police, les officiers de police judiciaire commis à cette mission n'ont pu accéder au dit-domicile, et ont essuyé des coups de feu nourris à l'arme lourde de la part de la milice du Colonel Tsourou, présents sur les lieux; ils se sont vus dans l'obligation de riposter, avec l'appui des forces militaires. Ces affrontements ont engendré une importante vague de panique dans les quartiers avoisinants du centre ville. L'opération a pris fin cet après midi par l'interpellation de Marcel Tsourou, menotté et vivant.

 

JOURNALDEBRAZZA.COM

Le colonel Marcel Ntsourou s'est rendu ce lundi 16 décembre en fin d'après-midi aux autorités militaires congolaises, au terme d'un échange nourri de tirs entre ses éléments et les membres des Forces armées congolaises (FAC) et de la police nationale. L'officier supérieur congolais qui résistait depuis dimanche soir à une opération de perquisition de la police s'est finalement rendu, avec sa femme et ses trois enfants, selon des sources sécuritaires. Précédemment annoncé par une source militaire, à la représentation des Nations Unies à Brazzaville, le colonel Ntsourou se trouverait actuellement en détention par le commandement des FAC au Mess des officiers de Brazzaville. Les violents coups de feu à l'arme lourde et légère ont éclaté vers 10h locale à Brazzaville, mettant aux prises les éléments de la police nationale, renforcés par les membres de l'armée, et quelques fidèles partisans du colonel Marcel Ntsourou. Des hélicoptères et les engins au sol ont montré que ce n'était plus une simple opération de police. Selon plusieurs témoins, la maison de l'officier a été mise à sac par les militaires qui l'ont désarmé. Au moins 18 personnes ont trouvé la mort dans ces affrontements, selon la presse locale. Des dizaines autres blessées sont admis à l'hôpital militaire et au CHU de Brazzaville.