Washington (© 2020 Afriquinfos)- Dans ses dernières perspectives économiques pour la nouvelle année, la Banque mondiale avance un taux de croissance de 2,9 % pour la subsaharienne, bien plus bas, que celui attendu. Mais l’atteinte de ce taux en Afrique au Sud ou du Sahara est conditionné par des efforts pour l’amélioration de la confiance des investisseurs.
« La croissance dans la sous-région de l’Afrique subsaharienne devrait s’accélérer pour atteindre 2,9 % en 2020, contre 2,4 l’année dernière », écrit la Banque mondiale. Ce niveau ne serait atteint qu’à condition que « la confiance des investisseurs s’améliore dans certaines grandes économies, que les goulets d’étranglement énergétiques s’atténuent, qu’une hausse de la production pétrolière contribue à la reprise dans les pays exportateurs de pétrole et que la croissance continue d’être vigoureuse dans les pays exportateurs de produits agricoles », relève l’institution de Bretton Woods, dans sa publication.
L’économie de l’Afrique subsaharienne sera plombée par ses trois mastodontes que sont l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Angola, alerte la banque mondiale. En Afrique du Sud, les prévisions tablent sur un taux de croissance qui ne devrait pas dépasser 0,9% en 2020, au Nigeria la croissance sera 2,1% et en Angola, elle sera cantonné a à 1,5%.
A l’inverse, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) devrait enregistrer la croissance la plus forte du continent en 2020, avec un taux de 6,4%. Pour sa part, le Rwanda, porté par les réformes, devrait voir son PIB augmenter de 8,1%. Le Kenya, moteur de l’économie numérique, devrait lui aussi atteindre 6% de croissance.
La croissance par habitant en Afrique Subsaharienne sera la plus faible au monde en 2020, conclut-on.