Le Burundi a réussi en 2013 à briser les barrières linguistiques au sein de la CEA

ecapital
2 Min de Lecture

Nzeyimana, qui présentait les grandes réalisations de son ministère en 2013, a précisé qu'au cours de l'année dernière, le gouvernement burundais était parvenu à renforcer les capacités de formation en langue anglaise pour 908 hauts cadres des différents ministères techniques, du secteur privé, de la société civile et des médias.

Ce programme, a-t-il ajouté, a consisté à accélérer l' apprentissage de la langue anglaise et consolider la maîtrise de cette langue pour que le Burundi puisse devenir pratiquement bilingue et se positionner en ordre utile sur le marché du travail dans le cadre du protocole portant création du marché commun de la CEA.

Mme Nzeyimana a fait remarquer par ailleurs que ce programme de renforcement des capacités en langue anglaise est exécuté suivant les normes internationales selon lesquelles il faut à tout le moins connaître deux langues internationales.

- Advertisement -

La recommandation relative à ce que la future fédération politique de la CEA prenne en compte les spécificités des Etats dont la langue véhiculaire de la culture et de l'identité, a-t- elle affirmé par ailleurs, est une émanation du Burundi dans l' ultime objectif de porter plus loin sa voix au sein de la CEA et dans les instances internationales.

C'est sur base de cette recommandation, a-t-elle rappelé, que le sommet des chefs d'Etat de la CEA tenu en novembre dernier à Kampala, a décidé que le Secrétariat Général devait étudier les voies et moyens pour que le mécanisme d'utiliser le français aux côtés de l'anglais et du swahili, soit opérationnel le plus rapidement possible.

Elle a également signalé que ce programme a bénéficié de l' appui d'une ONG internationale dénommée "Trade Mark East Africa" ( TMEA).