Burundi: Nkurunziza lâche le bon lest pour un vrai dialogue

Afriquinfos
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Ban Ki-moon a affirmé avoir obtenu du président Pierre Nkurunziza, ce mardi 23 février, son engagement  pour «un dialogue inclusif» avec l’opposition. Le chef de l’ONU, dont c’est la première visite dans le pays depuis le déclenchement de la crise en avril 2015, est donc parvenu à atteindre l’objectif qu’il s’était fixé. «C’est une visite très importante car on espère que le Secrétaire général de l’ONU va peser de tout son poids sur le président Pierre Nkurunziza pour qu’il accepte enfin un dialogue inclusif et sans conditions avec toute son opposition», précise un cadre de l’ONU.

Bujumbura prône «les gestes de bonne volonté»

L’engagement pris par le président burundais intervient alors que Bujumbura multiplie depuis quelques jours «les gestes de bonne volonté». La justice a ainsi annulé des mandats d’arrêts internationaux contre 15 personnalités, dont plusieurs leaders de l’opposition en exil. La levée de ces mandats pourrait permettre aux responsables de l’opposition de s’asseoir à la table d’éventuels pourparlers.

Le 19 février dernier, dans la même dynamique, deux radios privées ont reçu de Bujumbra, l’accord de réémettre. Selon un diplomate en poste au Burundi, le gouvernement a également consenti au «renforcement des observateurs des droits de l’Homme» de l’UA et de l’ONU.

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La crise au Burundi, outre ses conséquences pour la population civile, inquiète également la communauté internationale en raison de son possible impact sur la stabilité de la région des Grands Lacs, déjà hautement volatile.

Bella Edith