"La grève des étudiants de l'Université du Burundi et de l' Ecole Normale Supérieure qui commence à perdurer avec le risque de dégénérer, devrait être gérée, à l'instar de tous les conflits sociaux, en mettant en avant le dialogue entre tous les partenaires concernés, à savoir : le gouvernement, les étudiants, les professeurs et les parents", a déclaré Mme Concilie Nibigira, présidente de l'UPRONA, lors d'une conférence de presse.
Cette grève a été déclenchée par les étudiants qui n'apprécient pas le décret présidentiel du 14 janvier 2014 concernant entre autres la réorganisation de la commission de gestion des bourses d' études et les modalités d'assistance aux lauréats éligibles à l' enseignement supérieur.
Mme Nibigira a également invité les autres partis politiques à s'interdire une exploitation politicienne de cette question liée à la bourse à accorder aux étudiants.
Les étudiants ont été invités à trois reprises à se faire réinscrire mais ils ont toujours répondu à cet appel au compte- gouttes.
Cette crise vient d'être aggravée par la décision de certaines universités de France et de Belgique de suspendre leur coopération avec celle de l'université du Burundi.
