Disparition d’enfants au Gabon : le procureur sort de son mutisme

Afriquinfos
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Libreville (© 2018 Afriquinfos) –Les autorités gabonaises ont fini par réagir au vaste scandale de disparition d’enfants qui secoue le pays. Depuis le 25 mai, une dizaine d’enfants auraient disparu sur une plage de Libreville. Le procureur de la République a tenu à faire des précisions.

Très attendue, la sortie du procureur de la République gabonaise Steve Ndong Essame Ndong a fini par se faire le lundi 11 juin. Face à la presse, M. Ndong a indiqué que des enquêteurs de la Police judiciaire, assistés des techniciens de la police scientifique se sont rendus le 6 juin à Gabosep, la morgue de Libreville.

Des entretiens tenus avec les agents de la morgue, les enquêteurs ont retenu que seuls trois corps d‘élèves du Collège d’enseignement secondaire (CES) d’Akébé ont été répêchés sur la plage dite Tropicana. Les dépouilles ont été identifiées comme étant Sissoko Marriefour (de nationalité malienne), Nziengui Sougou Warris et Boukika Darlin Stessy.

À en croire le procureur, aucune trace de violence n’a été décelée sur les corps, comme l’avaient auparavant suggéré les parents de deux des victimes. Aussi, assure le procureur de la République, aucun autre élève du collège d’Akébé n’a été recensé ni à la morgue, ni aux pompes funèbres.

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“Le lundi 4 juin 2018, à 9 h 25, le corps du jeune Esso Edou Jacques, âgé de 12 ans, élève à l’école primaire Sainte-Monique (…) était découvert sur la plage du Lycée Léon Mba” où il s‘était rendu la veille pour une baignade avec sa sœur aînée Mbui Annie Josiane.

Depuis le 25 ami, des informations faisaient état de la disparition d’une quinzaine d’adolescents du CES d’Akébé. Dans la presse locale et sur les réseaux sociaux, certains évoquaient la piste du crime rituel. Le silence des autorités gabonaises avait réussi à amplifier les rumeurs et les circonstances autour de cette affaire.

Vignikpo Akpéné