Les pays membres du G7 soutiennent l’initiative AFAWA de la BAD à hauteur de 251 millions de dollars

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Biarritz (© 2019 Afriquinfos) Comme annoncé, Akinwumi Adesina, le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD) a pris part au Sommet du G7 et y a fait la présentation de l’initiative AFAWA. Bien lui en a pris puisque le programme dédié à l’entreprenariat féminin en Afrique, a reçu de la part des pays du G7, un soutien sous forme de prêts évalué à 251 millions de dollars.

L’initiative AFAWA portée par la Banque Africaine de Développement (BAD) a reçu un sacré coup de pouce des Chefs d’Etat et de Gouvernement du G7. Une enveloppe de 251 millions de dollars sous forme de prêts a été octroyée au projet. Akinwumi Adesina se réjouit de cet « extraordinaire soutien » qui donnera à coup sûr un « élan formidable » à l’entreprenariat féminin sur le continent. « Aujourd’hui, les femmes détiennent plus de 30% des PME en Afrique, mais il existe un déficit de financement de 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs. Ce déficit doit être comblé, et vite », a appelé le président Adesina. Grâce à ce soutien du G7, près de 5 milliards de dollars seront mobilisés en faveur des femmes africaines entrepreneures. Ce sera le plus important effort financier de l’histoire au bénéfice de l’entreprenariat féminin.  

Angélique Kidjo, la star d’origine béninoise, ambassadrice de l’initiative AFAWA, n’a pas elle non plus caché sa joie. « Les femmes africaines sont la colonne vertébrale du continent. Je suis heureuse de porter leur voix ici, au G7. L’initiative AFAWA est déterminante pour notre continent », a-t-elle déclaré.

Emmanuel Macron pour sa part, a apprécié que l’initiative AFAWA soit à 100% conduite par des acteurs africains à savoir la BAD, un fonds de garantie africain ainsi qu’un réseau de banques africaines.

- Advertisement -

La mise en œuvre d’AFAWA repose sur trois piliers : amélioration de l’accès des femmes au financement grâce des instruments financiers innovants et adaptés ; accompagnement des institutions financières afin qu’elles répondent aux besoins spécifiques des femmes entrepreneures et l’amélioration de l’environnement juridique et juridique.

S.B.