Cet acte brutal et inexplicable qui a bêtement ôté la vie à 12 personnes relève d’une barbarie d’un autre âge, d’autant plus que cette terreur a été dirigée contre un symbole de la liberté d’expression et de l’impertinence de la pensée dans l’espace francophone : «CHARLIE HEBDO».
«PAX AFRICANA» adhère à la levée mondiale et spontanée de boucliers qui a suivi quelques temps après le meurtre odieux commis dans les bureaux de «CHARLIE HEBDO». Elle encourage à ce titre les multiples actions de mobilisation et de dénonciation de cet acte ignominieux et vil qui a profondément heurté la conscience d’une frange importante de l’humanité aux quatre coins de la planète.
Elle a exprimé sous des formes différentes, sa colère et son mépris devant ces assassinats en plein jour qui, par leur récurrence et leur banalisation, nous inquiète et nous éloigne de plus en plus des valeurs que l’Humanité, malgré sa diversité, partage et protège. Ces crimes contre l’Esprit, ces crimes contre l’Humanité doivent être résolument combattus et extirpés de notre société.
Le drame essuyé par «CHARLIE HEBDO» est aussi l’occasion d’appeler les Etats du monde contemporain à bannir toute forme de stigmatisation et de discrimination. Toutes les religions ont leur valeur et se réclament toutes de Dieu, quelle qu’en soit l’appellation et la manière de l’évoquer. Ces mêmes religions professent que Dieu est tout AMOUR ! Alors pourquoi défendre ce Dieu de tolérance et d’AMOUR avec autant de haine, d’acrimonie et d’animosité répugnantes ?
Dans tout système démocratique contemporain, émettre des critiques à travers la satire contre des religions monothéistes, polythéistes ou des gouvernants ne peut en aucun cas justifier que la vengeance et la haine soient portées à un tel niveau de sauvagerie et d’inhumanité.
Tout en adressant ses pensées les plus émues à toute la France, à la rédaction de «CHARLIE HEBDO», aux familles éplorées ainsi qu’à la famille mondiale des médias, «PAX AFRICANA» considère la défense entêtée de la liberté de presse et d’expression comme un élément primordial de la défense des droits des populations et la préservation de la paix et de la promotion du développement, à l’échelle du monde.
«CHARLIE HEBDO» doit survivre à la tragédie du 7 janvier 2015, au nom des valeurs communes et universelles de Liberté que défendent ce journal et ses promoteurs. Personne ne peut tuer la Liberté.
Et nous sommes tous CHARLIE » !!!
