Un ancien dirigeant de l’OUA prône la valorisation de la musique africaine

Afriquinfos Editeur
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"La ressource musicale ne doit pas être négligée, elle peut nourrir l'Afrique et les Africains", a affirmé M. Gayama à l'issue d'un entretien avec le ministre congolais de la culture et des arts, Jean-Claude Gakosso, prélude à la 9ème édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) qui se tiendra dans la capitale congolaise Brazzaville du 13 au 20 juillet prochain.

"Si vous laissez mourir une ressource comme la musique, vous n' avez pas de personnalité vous-même, parce que la culture c'est d' abord l'homme. C'est la personne qui la conduit ensuite; c'est une manière d'être, un regard sur le monde ; c'est aussi une manière d' exister", a-t-il soutenu.

Selon M. Gayama, "la musique a été perçue dès le départ au niveau panafricain comme une arme de libération de l'Afrique, un outil de promotion, d'affirmation de l'Afrique".

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"Si vous vous laissez envahir par la culture et l'art des autres, vous vous laissez anéantir vous-même", a-t-il dit en substance.

Pour l'ancien secrétaire général adjoint de l'OUA, la musique moderne puise ses origines en Afrique, soit par ceux qui l' exercent, soit par ceux qui sont inspirés directement ou indirectement, citant en exemples les genres musicaux comme le rap, le disco. "Les meilleurs artistes occidentaux sont ceux qui sont Africains, dans leur expression", a-t-il précisé.