Afrique : pour Pax Africana, les 60 ans d’Indépendance de la Guinée augure d’un renouveau pour le continent

Afriquinfos
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Lomé (© 2018 Afriquinfos)-  La célébration le 02 octobre dernier, du 60ème anniversaire d’Indépendance de la Guinée est l’occasion pour la Fondation Pax Africana de se remémorer cette page glorieuse de l’histoire de l’Afrique. Le « NON » historique de Sékou Touré à la France en 1958 qui aujourd’hui devrait servir de phare à tous pays africains afin qu’ils pensent mieux leur politique de développement en s’appuyant sur des solutions endogènes « tout en tirant profit des fruits de la coopération internationale multidimensionnelle qui s’offre à l’Afrique contemporaine ».

Dans un communiqué en date de ce jeudi 04 octobre consacré au 60ème anniversaire d’indépendance de la Guinée, la Fondation PAX AFRICANA présidée par l’ancien Secrétaire Général de l’OUA, Edem Kodjo, fait un retour dans l’histoire. Elle fait d’’entrée un parallèle entre le «oui» du Togo pour l’indépendance le 27 avril 1958 et a « non » le «Non» de la Guinée à la Communauté française le 28 septembre 1958. « Deux dates désormais historiques dans la marche héroïque et courageuse des Peuples de l’Afrique francophone », déclare la Fondation.

PAX AFRICANA  en appelle à un sursaut d’orgueil des africains à l’instar de ceux qui en 1958, étaient prêts « telle une escadrille à rallier Conakry avec la volonté de relever un défi, de remplir la mission d’une vie, celle de servir à partir de la Guinée meurtrie, l’ensemble du Continent afin qu’il se relève, qu’il se mette debout après les longues années d’humiliation, de reniements et d’espoirs perdus ».Faisant le constat que 60 ans plus tard malgré les efforts qui ont été accomplis en matière de planification et d’exécution des chantiers du développement en Guinée comme dans les Républiques d’Afrique francophone, de nombreux défis subsistent, PAX AFRICANA, estime qu’il est « vital et primordial de s’y attaquer hic et nunc avec détermination et efficacité, en leur appliquant la primeur des solutions endogènes désormais connues tout en tirant profit des fruits de la coopération internationale multidimensionnelle qui s’offre à l’Afrique contemporaine ».

S.B.

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