"Je dirai que les instructions que j'avais données pour que les élections se déroulent dans la paix, la transparence, qu'elles soient justes, libres et crédibles, je pense que ces instructions sont pour l'essentiel suivies. Je viens de le remarquer ici. J'ai parlé avec quelques observateurs étrangers qui sont ici, ils pensent que les choses s'organisent bien, c'est une bonne chose, c' est une avancée pour notre pays", a déclaré Sassou N'Guesso, au sortir du bureau de vote, en compagnie de son épouse Antoinette, dans le deuxième arrondissement Bacongo de Brazzaville.
Selon le président de la Commission nationale d'organisation des élections (Conel), Henri Bouka, "le vote se déroule de manière régulière, partout à l'intérieur du pays, dans les 12 départements".
Plus de 60 observateurs de l'Union Africaine (UA) et de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), supervisent ces législatives.
"Bien qu'en retard et sans réel engouement de la part des électeurs, ces élections législatives se déroulent normalement, dans la paix, c'est l'essentiel", a déclaré, pour sa part, la présidente du Groupe International pour la Promotion de la Démocratie et le Système Electoral (GIDSE), Martine Logbo, observatrice venue de Côte d'Ivoire.
Quelque 2 millions d'électeurs congolais sont appelés à se rendre dans les 6.000 bureaux de vote ouverts à travers le pays.
Plus de 1.200 candidats dont 400 indépendants et 124 femmes briguent les 139 sièges de la future Assemblée nationale. Le vote n'a pas lieu dans trois circonscriptions de la capitale touchées par les explosions du dépôt de munitions de l'armée le 4 mars dernier.
