Le Congo s’attend à une croissance économique de plus de 5% en 2013

Afriquinfos Editeur
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Cette projection a été faite lundi à Brazzaville par le Conseil des ministres qui, sous l'autorité du président congolais, Denis Sassou-N'guesso, a examiné le document d'orientation budgétaire pour l'exercice 2013 soumis par le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Gilbert Ondongo.

Elle se fonde sur l'entrée en production de l'ensemble des 16 nouvelles unités industrielles de production de différents matériaux de construction et d'usage courant ainsi que sur la poursuite à la fois de l'opération de municipalisation accélérée et de l'équipement du pays en infrastructures de base.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres fait par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement congolais, Bienvenu Okiémy, cette tendance ne pourrait être contrariée que par une forte baisse, durant toute l'année ou sur une bonne partie de l'année 2013, des cours du baril du pétrole brut dont dépend encore principalement l'économie nationale.

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Par ailleurs, le contexte économique national est aussi marqué par quelques pesanteurs administratives ou structurelles qui influencent négativement le climat national des affaires. d'où la nécessité pour le pays, d'approfondir les réformes structurelles en cours et de mettre en oeuvre de nouvelles réformes susceptibles d'améliorer le climat des affaires et d'apporter des changements qualitatifs à l'économie nationale, a-t-il dit.

Les principaux choix budgétaires pour 2013 sont dictés par le nécessaire ancrage budgétaire qui vise à se prémunir contre la volatilité du marché pétrolier; la maîtrise des dépenses de fonctionnement avec l'idée de rationnaliser les recrutements afin de tendre vers une efficacité encore plus accrue du personnel administratif; l'amélioration de la qualité des dépenses d'investissement, qui vise à privilégier la qualité de la dépense d'investissement, en renforçant les capacités de sélection, d'évaluation et d'exécution des projets, a-t-on indiqué.

En 2013, les efforts d'industrialisation du pays et donc de diversification du tissu économique se conjugueront avec la priorité accordée à l'enseignement de base et à la formation professionnelle.

Il s'agit pour cette priorité 2013, précise le compte rendu du Conseil des ministres, enseignement de base et formation professionnelle, de poser de nouveaux jalons susceptibles d'élever quantitativement et qualitativement les capacités du pays en ressources humaines pour les années à venir.

Un peu plus de 50 actions prioritaires arrêtées dans le plan national de développement (2012-2016) ont été retenues pour l'ensemble des départements ministériels, a-t-on appris du Conseil des ministres.

Cette rationalisation des choix budgétaires devra contribuer à une plus grande efficacité et une meilleure lisibilité de l'action gouvernementale, a-t-on précisé