Congo : Le président de la Conel demande de reconnaître la transparence des élections

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L'autorité de la Conel a fait ce plaidoyer dans une communication devant les membres des bureaux de vote, de la commission locale, les maires  d'arrondissements et les hommes des médias.

Cet appel de la Conel intervient après les  rapports établis par les différentes commissions de l'élection du 1er tour le 15 juillet dernier.

A cette occasion, M. Bouka leur a rappelé les principes de la loi électorale et les quelques erreurs qui ont été enregistrées lors du premier tour du scrutin législatif.

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"Certains responsables et membres des bureaux de vote n'avaient pas une bonne maîtrise de la loi électorale", a-t-il relevé, estimant que le moment est venu de tirer les leçons des erreurs constatées au 1er tour, afin que le 2e tour qui se déroulera le 5 août, soit une réussite totale, pour ne pas faire l'objet de contestations et que les résultats soient acceptés par tous.

Au cours de cette communication, le président de la Conel, a aussi demandé aux candidats malheureux de reconnaître leur défaite, car n'ayant  pas obtenu les voix suffisantes pour être élus.

Il les a exhortés à retenir que la Conel assure la transparence, l'équité et la régularité des élections, pour le maintien de  la paix et le calme dans le pays.

"La commission électorale ne fait pas la magouille ni le favoritisme; elle fait ce qui est inscrit dans la loi électorale", a assuré M. Bouka, avant d'inviter les présidents des bureaux de vote à travailler selon les principes de la loi électorale.

Rappelant dans ce cadre les obligations et les droits de chaque agent électoral,  le président de la Conel a insisté que "ce qui s' est passé au premier tour est maintenant derrière nous ; ce qui est à l'avenir c'est d'organiser de mieux en mieux  le second tour du 5 août prochain".

Pour sa part, un membre de l'observation internationale pour cette élection, de nationalité camerounaise Ngondjibangante a félicité le Congo qui, aujourd'hui peut être cité parmi les pays qui se sont engagés dans le processus de la démocratisation.